• J'attends l'hiver.. avec une impatience folle.. Dieu seul sait pour quelle(s) raison(s) intelligente(s) j'aime l'hiver mais je l'aime.

    J'ai hâte d'entendre le vent souffler et de voir le soleil se coucher tôt pour laisser place à la Lune. J'ai hâte de voir les lumières des rues s'illuminer et les vitrines des magasins en faire de même.

    Allumer le chauffage et sentir la chaleur emprunter les escaliers pour réchauffer l'étage...Endosses mes gros manteaux, mes gants, mon chapeau, mon écharpe.. et sentir que le bout de mon nez rougit à mesure que je marche.. Ah que j'aime l'hiver.

    Hâte de passer des soireés dans mon sofa, enmitoufflée dans ma grosse couette en plume d'oies... et me légumer ( expression typiquemement Julia Robetienne dans Pretty wowan, les connaisseuses savent. Lol )

    Et puis l'hiver c'est la neige, les craquement sous nos pieds.. c'est le bonheur...

    Les fêtes de fin d'années... Dieu sait combien elles ont pu être tristes pour moi.. mais à l'heure actuelle, l'ambiance est à la famille, à mon mari et à mon fils.. et je suis impatiente de fêter cette nouvelle décénie avec eux..

     


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  • Combien de fois ne nous a t'on pas posé cette question: " c'est pour quand?"... et pour être honnête, je serais incapable de répondre à cette question..

    Tout dépend de mon humeur du moment, de ma fatigue, de ma motivation.  J'ai envie d'un deuxième bébé.. Et bien évidemment j'aimerais une petite fille, mais j'avoue que j'ai PEUR, très peur. Peur de ne pas assumer, de ne pas être à la hauteur, de délaisser Matyas et d'être summérgée par la fatigue et le stress.

    Financièrement, je sais que ça ira. La naissance de Matyas nous a permis de voir nos dépense autrement, de gérer différement notre budget, et contre toute attente de s'en sortir plutôt pas mal.

    On apprend à gérer les imprévus et ça nous rend encore plus responsable.. enfin tout ça pour en arriver au fait que ce ne sont pas les finances qui me font peur..

    C'est plutôt le côté psychologique de  " la chose", et je pense que toute jeune maman éprouve la même sensation que moi. ( Pourquoi les papas donnent-ils toujours l'impression de toujours tout gérer mieux que nous? )


    Beaucoup de mamans ont peur de délaisser le premier, de lui donner moins d'amour et surtout de devoir " couper son coeur en deux" et j'avoue que c'est ce qui m'effraie le plus.. J'aime tellement mon fils.. Il m'apporte tellement que je me pose la question de savoir si c'est possible d'aimer aussi fort un deuxième, un troisième... bébé.. Je ne sais pas.. et ça me trotte..


    Quoiqu'il en soit, ce dsir de petite fille est bien là.. mais c'est Dame Nature qui choisit.. pas nous..

    Je me laisse le temps d'aller mieux, de récupérer des forces et surtout de prendre cette décision après avoir mûrement réfléchi..


    La suite.. au prochain épisode..

     


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  • Si je ne devais choisir qu'un mot pour définir ma santé actuelle.. ce serait un grand, un très grand " PFFFFFFFFF".. et je concluerais par un " J'en ai marre " des plus affirmatifs...

    En effet, j'en ai marre.. Examen sanguin fait... et toujours pas de réel résultat..

    Dérèglement hormonal qu'on m'a dit.. alors je dois attendre deux cycles afin de voir la situation, mais à l'heure actuelle j'avoue que je désespère un peu, voire beaucoup. J'ai eu pas mal de soucis avec la pillule contraceptive et depuis la naissance de Matyas, on ne peut pas dire que j'ai été franchement en forme... En décembre dernier, j'ai été hospitalisée pour une grave infection aux reins.. J'en ai chié...

    A ça s'ajoute une thyroïde qui fonctionne " limite", un taux de choléstérol un peu élevé, une fatigue intense et ... une saleté de dépression qui me bouffe à l'intérieur.

    Cette foutue fatigue est devenue ma meilleure amie, elle ne me quitte plus... des bouffées de chaleur, des maux de tête..Je n'ai plus le courage de rien en ce moment.. et j'ai beaucoup de mal à me concentrer sur quoique ce soit.
    ( Il y a belle lurette que j'ai pu me consacrer sérieusement au scrap), tout me paraît difficile, long.. et c'est une situation franchement parfois invivable.

    Je ne suis pas de nature parano.. mais j'avoue qu'avec le temps je me pose pas mal de questions. Alors je vais attendre bien sagement ce 2ème cycle tant attendu ( je précise que c'est le temps que mon médecin m'a donné avant de voir un résultat) et si après ça, ça ne va pas mieux, il va falloir chercher plus loin.. et j'ai pas vraiment envie.

     

    La suite au prochain épisode.


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  • Ca pourrait être pire.. c'est ce que je me dis souvent.. Quand j'ai tendance à tout voir en noir, à prendre le plus négatif de chaque chose et surtout quand le moral est au plus bas.

    Le bonheur est selon moi aussi difficile à gérer que le malheur. Partir de rien et se retrouver en moins de deux ans maman et mariée.. pas facile facile.. Même si tout ceci n'est que bonheur, joie, jouissance et fierté.

    J'ai toujours eu tendance à m sentir mal dans ma peau.. à n'avoir aucune confiance en moi... à me dire que rien n'ira jamais... JAMAIS.. ce fameux adverbe que j'utilise souvent.. JAMAIS, TOUT LE TEMPS, TOUJOURS, VRAIMENT... Tous ces mots qui ne font qu'accentuer des petites choses parfois sans importance.. Ces petits mots qui me poussent à toujours tout dramatiser.. Au grand dam de mon mari...qui je l'avoue a raison... Sur tout la ligne...

    Cela pourrait être pire.. J'ai un bébé magnifique.. un petit bout de petit garçon qui me comble de bonheur, qui me donne confiance, qui me rassure et qui m'apaise... Je n'aurais pu rêver bébé plus parfait... C'est mon fils, ma fierté.. Je suis malade d'amour pour lui... et sa naissance a complétement chamboulé ma vision des choses...


    Cela pourrait être pire, je partage la vie d'un homme " hors-norme".. Le plus bel homme selon moi... sa beauté intérieure, ses yeux.. sa gentillesse, sa luicidité.. sa façon de me rassurer... Je l'ai épousé.. Pour le meilleur et pour le pire.. et mon côté fleur bleue me fait penser qu'avec lui rien ne sera " pire"..

    C'est mon homme et j'ai la chance du monde de pouvoir l'avoir à mes côtés.. Il est mon essence.. mon essentiel, ma thérapie.. Je n'ai jamais pu connaître le véritable amour avant lui... Il m'a tout appris...


    Cela pourrait être pire, j'ai un super appartement que nous venons de remettre en couleur.. une chambre de bébé comme j'ai toujours rêvé... un village dans lequel je me plais... je suis apaisée ici.. Loin de la ville.. de tout..
    J'ai tout quitté le jour où j'ai décidé de vivre avec Steve et je ne regrette rien..


    Cela pourrait être pire, j'ai deux soeurs que j'aime par dessus tout.. avec qui ce n'est pas toujours facile.. mais que  j'aime comme la prunelle de mes yeux.. Même si l'amour que je porte à mon mari et mon fils est autre.. différent.. Plus intense. Mes deux soeurs sont le lien qui me relie à notre maman.. Ce sont mes petites filles..


    Cela pourrait être pire.. J'ai un papa que j'aime par dessus tout.. mais à qui je ne le dis jamais.. J'ai en mon papa une confiance et une foi totale.. Je suis impressionnée par son courage.. son intelligence, ses passions.. Il ne s'est jamais laissé aller.. pour nous.. pour elle... Papa est la personne la plus digne que je connaisse..


    Tout pourrait être pire en effet.J'ai la chance de pouvoir avoir une vie normale.. Un mari qui m'aime.. Un fils...

    J'ai de la chance....


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  • Septembre 2010.. Matyas fêtera son premier anniversaire ce mois-ci. Déjà. Le temps passe de plus en plus vite et j'ai l'impression de lui avoir donné naissance hier.

    On a beau dire.. Un bébé ça fatigue, ça épuise. Je pensais que tout n'était que rumeurs et que c'était le Leitmotiv de tous les parents.. que c'était le genre de phrase bateau qu'on dit comme un " ça va aller".. quand ça va pas.

    Et bien non.. Nous sommes témoins mon mari et moi qu'en effet un bébé ça nous bouffe toute notre énergie.. Pire encore.. Suis sur les rotules et les heures de sommeil que je tente de récupérer ici et là sont loin d'être réparatrices. 

    J'en ai marre de me lever aussi fatiguée qu'au coucher. De bailler à m'en décrocher la mâchoire.. à n'avoir qu'une envie dormir.

    Mais je prends mon mal en patience en me disant que tout ceci passera comme l'ont dit ces parents qui eux sont déjà passés par là et qui savent.. que tout passe.


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