• Si on partait.. prendre le premier train, pour n'importe quel premier endroit que l'on nous proposera.. Peu importe.. tant qu'on est loin.. De cette vie, de ce monde qui devient fou.. De ces informations qui nous font froid dans le dos.. de cet univers qui tourne sot.. De cette politique qui devient pathétique.. Un grand théâtre de marionnettes..
    Cette époque dans laquelle je n'aurais pas du vivre... Cette musique qui ne ressemble plus à rien.. On est loin de Brel, d'Aznavour.. de Piaf.. et des Beattles...  On est loin de la vraie vie..


    Tout est faux, tout est surjoué.. les amitiés ne sont plus ce qu'elles étaient.. les familles se battent, les gens se mentent.. se déchirent.. tout est bâclé.. et on subit.. On vit.. on survit..


    On a pas le choix.. et c'est comme ça.. Je suis écoeurée.. par tout ça.. Aussi jeune que je sois. J'ai l'impression de ne pas vivre à la bonne époque.. à la bonne période.. que tout est trop pour moi..

    J'aurais aimé vivre au temps des vieux films;.. des vieux acteurs.. me trémousser sur Twist and Shout des Beattles... Balancer mes cheveux sur Satisfaction des Rolling Stones.... Danser et aimer sur yesterday.. toujours des Beattles...

    Porter des pantalons pattes d'eff.. et pourquoi pas fumer des joints, une fleur dans les cheveux.. conduire une vieille Beattle...

    Lutter et me battre pour l'indépendance des femmes, être une Florence Nightingale pendant la guerre.. une danseuse à froufou.. du Moulin Rouge ou une héroïne de Zola ou une peinture de Lautrec.. J'aurais aimé être tout ça.. Tout ce qui n'est pas moi maintenant...

     

    Toujours cette foutue impression de ne pas être née à la bonne époque, de ne pas lire les bons livres, ne pas écouter les bonnes musiques.. de ne pas vivre la bonne vie...

    Il n'y a pas de hasard.
    Il n'y a que ce qui doit arriver et qui,
    à cause de nous,
    arrive ou n'arrive pas.


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    Paris la Belle, la Merveilleuse

    Ta Tour Eiffel si lumineuse

    Tes Champs Elysées et puis ton arc

    Toute cette splendeur, tout ce triomphe


    Du Louvre où la Joconde me tend son sourire

    A ces Invalides, cs moindres recoins à découvrir

    Marcher le long de la Seine, se laisser dessiner

    Par ces gens de Montmartre, ces peintres aux doigts de fée


    Grimper les marches du Sacré Coeur

    Et admirer le paysage

    Pouvoir apprécier en vrai

    Ces décors pareils à des images


    Regarder de près ou de loin

    Le Café des deux moulins

    Où servait cette chère Amélie Poulain


    Lafontaine, Morrisson, Molière

    Petite visite au Père Lachaise

    Là, où reposent en paux

    Ces peintres, poètes, chanteurs.. idolâtrés


    Musée Grévin,visite guidée

    Rencontre d'un Gabin,Chirac ou Hemingway

    Se laisser emporter, se laisser séduire

    Par ces hommes faits de cire


    Paris ma Belle, ma Ville Lumière

    Mon paradis sur Terre

    Je te promets encore cette année

    D'y aller laisser traîner mes pieds...



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    S'il te plait pardonne moi

    Si je perds lentement la raison

    Si j'ai emprunté la voie

    Des sentiments, de la passion

    Mais je ne suis qu'amoureuse après tout

    Et si ma mémoire est encore bonne

    Beaucoup sont devenus fous

    Alors qu'on me pardonne.


    Je suis folle sans aucun doute

    Et grand nombre ont choisi cette route

    Mais ne vas pas confondre avec la folie

    Cette horrible maladie


    Car si je n'ai pas toute ma raison

    Si on me dit folle parce que je reste moi

    Il faut savoir faire la distinction

    Je suis sans doute folle, mais

    Uniquement de toi


    Si je devais peindre, je mêlerais ton nom

    Aux chaudes harmonies de mes crayons pastels

    Sur ma palette d'amour je choisirais des tons

    Pour faire un horizon, où des milliers d'étoiles se feront aquarelles


    J'unirai par amour l'océan de tendresse

    Qui viendra caresser et lécher de ses carresses

    Par vague successive le sable le plus fin

    Comme un corps de satin


    Je bercerai ma toile d'un petit vent léger

    Qui fera onduler la coque d'un bateau

    Pour revenir au port et se mettre au repos


    J'accrocherai au pied de quelques arbres

    Des perles d'eau nacrée quand j'aurai réveillé

    A l'encre de tes yeux, quand ils sont amoureux

    Et puis j'y ajouterai la Lune à son reflet


    Qui symboliseront le miroir de nos coeurs

    Quand nous nous retrouverons dans la même ferveur

    Ce que je ne sais pas peindre sous la magie de mes doigts

    Tu vois je te l'écris... mon plus beau poème c'est toi..


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  • Des parfums qui vous font souffrir et d'autres qui vous font sourire.

    Il suffit qu'une simple odeur parvienne à votre nez pour que défilent dans votre tête des milliers d'images, que vous n'avez jamais vraiment pu oublier et que quoiqu'il arrive vous n'oublierez sans doute jamais.

    Des parfums sucrés qui vous rappellent les bonbons de votre enfance, un parfum de lavande, les linges tous doux dans lesquels on aimait se blottir avant de s'endormir,au doux pays des rêves.

    Un parfum de rose, ce jardin derrière la maison, où on jouait avec les copains, d'où on revenait de la terre plein les mains?

    Un parfum de jasmin, de vanille, un parfum léger, c'est celui de maman. Ce parfum que l'on connaît par coeur et qui nous suit depuis qu'on exciste, et même si maman ne nous serre plus dans ses bras,on sent sa présence. On sent son parfum...

    Des parfums d'Eau de Cologne, des parfums de la rue,de la ville.


    Et puis vient le parfum de l'amour. Oh ce parfum qui nous donne mal à la tête, qui fait couler les larmes sur nos visages. Ce parfum qui débarque d'on  ne sait où, qui ne fait que passer mais qui chamboule tout.

    Tout ce qu'on tentait d'oublier, d'enterrer.. ressurgit et on regrette.

    On se souvient... C'était notre parfum, notre temps, notre vie. cette odeur nous appartenait, enfin, c'était ton odeur que je voulais à tout prix m'approprier. Pour être toi, pour être " comme toi", même parfum, même souvenir.


    J'y pense à notre temps, notre vie, notre " odeur". te souviens-tu de nous? T'as pas pu oublier notre temps, notre vie, notre...

    Moi j'ai essayé et j'ai pas pu, j'y étais presque parvenue. Jusqu'à ce que ce maudit parfum qui avait disparu ressurgisse au moment où je m'y attendais le moins.

    Il est revenu, en m'apportant avec lui, les souvenirs, le mal de tête, les larmes n'ont pas coulé, je n'ai pas su les faire venir.. Je ne voulais pas.


    J'y ai pensé à notre vie, notre temps, notre odeur avec un peu de regrets, beaucoup de tristesse mais pas de rancune.

    C'était bien, nous on était heureux, nous on se parlait, nous.. Nous c'est fini.

    Nous c'est la vie???

    Et puis le parfum s'en va, emportant avec lui les choses qu'il avait apportées, les souvenirs, le mal de tête et les larmes qu'il n'a pas su faire couler. Envolé le parfum, mais on garde près de soi cette odeur, dans un petit flacon, pour y penser de temps en temps, en ne voulant que les souvenirs, sans le mal de tête, sans les larmes.. La nostalgie.

    Pour quelques temps, on cache ce parfum, mais pour se souvenir on y retourne à ce flacon, juste pour se dire " c'était bien...."

    Ah cette odeur je l'ai dans la tête, mais je n'y pense pas, j'y retournerai mais sans le mal de tête, sans les larmes aux yeux...juste de lointains souvenirs... C'est ça cette odeur, ce sont les souvenirs..

    Je me souviens.. Et toi?? Te souviens-tu??


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    La nuit, les étoiles inondent le ciel

    Le Lune doucement éclaire le ciel

    La nuit tout est sombre, tout est gris

    C'est à ce moment que j'écris...

    Seule dans ma chambre je réfléchis

    Je tente de donner un sens à ma vie

    Je réponds à un tas de questions

    Je tente de me faire des raisons


    La nuit ma plume glisse sur le papier

    C'est juste que j'ai besoin de m'exprimer

    De vider mon coeur, d'effacer la douleur

    La nuit, parfois j'ai besoin de partir

    La nuit, parfois.. J'ai peur


    Alors j'écris et je mélange les phrases

    Alors j'écris et je mélange les mots

    La nuit parfois je veille très tard

    Mon imagination s'égare

    La nuit s'écoule paisible, tranquille

    Les heures petit à petit défilent

    Cette nuit que je vois partir doucement

    Le jour se lève paisiblement

    Mes yeux se ferment j'ai besoin de dormir

    La nuit fût longue à n'en pas finir

    Mais c'est cette nuit que j'ai écris..

    Les plus belles pages de ma vie..


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